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L'avenir des petites entreprises canadiennes de l'autre côté de COVID-19

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L'avenir des petites entreprises canadiennes de l'autre côté de COVID-19
14 septembre 2021

Par : Stéphane Marceau, PDG de Driven

Je suis le PDG de Driven, le plus grand fournisseur de crédit numérique non bancaire aux petites entreprises canadiennes. Notre entreprise est au service des "petits" de l'économie canadienne - les restaurants, les petits commerces de détail, les salons de beauté et les entrepreneurs indépendants qui font vivre nos communautés. Nous sommes les témoins directs des difficultés rencontrées par les propriétaires de petites entreprises canadiennes pendant cette crise. Leur résilience et leur détermination à survivre nous inspirent chaque jour. Mais nous savons que beaucoup ne parviendront pas à passer de l'autre côté. Ceux qui s'en sortiront devront sans aucun doute faire face à de nouveaux défis et devront trouver comment rebondir dans un monde différent. Comment vont-ils s'en sortir ?

La plupart des théories économiques classiques ne s'appliquent pas ici. Nous avons donc décidé d'adopter une approche de premier principe et de partir de quelques questions simples :

À quoi ressemble le monde pour la propriétaire d'une petite entreprise à Shawinigan (ou Kelowna, ou Mississauga, ou Lethbridge) lorsqu'elle commencera à balayer les planchers poussiéreux de son entreprise fermée ? Quels défis devra-t-elle alors relever, et quelles décisions difficiles devra-t-elle prendre ? De quel soutien aura-t-elle besoin à ce moment-là, et qui le lui fournira ?

Niels Bohr, le célèbre physicien quantique, a dit que "la prédiction est très difficile, surtout si elle concerne l'avenir". Conscients du risque de l'exercice, nous avons établi nos prédictions afin de suivre la prescription de Gretzky "patiner vers là où va le palet", et de nous préparer à être efficaces de l'autre côté de la crise, dans un paysage à jamais modifié.

En résumé, nous voyons cinq réalités qui façonneront le paysage post-COVID des petites entreprises au Canada :

  1. L'émergence sociale sera progressive, et les petites entreprises devront s'efforcer de reformuler leurs modèles d'entreprise avec des revenus moindres pendant au moins un an.
  2. La plupart des propriétaires de petites entreprises devront faire face à une base de consommateurs au pouvoir d'achat considérablement réduit, et à une consommation déprimée dans tous les domaines, même après la réouverture.
  3. Les changements dans le comportement des consommateurs et la modification des chaînes d'approvisionnement créeront des pressions et des opportunités perturbatrices pour les petites entreprises de demain, et une nouvelle vague de start-ups et d'entreprises transformées apparaîtra pour répondre aux nouveaux paradigmes du marché.
  4. De nombreuses petites entreprises qui survivront à la crise seront confrontées à la perspective décourageante de se sortir d'une montagne de dettes accumulées pendant la crise, et pour beaucoup d'entre elles, la faillite pourrait être la seule option.
  5. L'intervention accrue du gouvernement dans l'économie des petites entreprises sera nécessaire pendant un certain temps.

Les petites entreprises grâce à COVID

Les données de notre entreprise données internes suggèrent que les ventes de terminaux de paiement pour les petites entreprises ont baissé de 60 % par rapport à une semaine de référence début février. Selon la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante, un tiers des petites entreprises au Canada ne savent pas si elles pourront un jour rouvrir leurs portes.

Il est difficile de surestimer l'impact calamiteux que de telles statistiques annoncent pour l'économie canadienne. Les 1,2 million de petites entreprises du Canada génèrent plus de 40 % du produit intérieur brut du secteur privé. Elles emploient 7 personnes sur 10 dans le secteur privé, selon Statistique Canada. Nous constatons déjà les premiers effets stupéfiants de leur fermeture, avec des millions de demandes de chômage déposées depuis le début de la crise du COVID-19.

De façon très appropriée, le gouvernement a adopté des mesures de stimulation pour soutenir l'économie des petites entreprises à court terme, notamment le Programme de crédit d'urgence pour les entreprises. Subvention canadienne pour salaire d'urgencele Programme de crédit aux entrepriseset le Compte d'urgence pour entreprises du Canada. Ces programmes offrent un allégement nécessaire de la masse salariale et garantissent la disponibilité de capitaux d'emprunt pour aider les petites entreprises à traverser une période indéterminée de fermeture totale ou partielle. Ils font partie des meilleurs outils disponibles, mais la boîte à outils est incomplète.

La solution miracle pour compléter l'arsenal est probablement à attendre des mois ou des années, et viendra de la communauté médicale et de la recherche, et non de la communauté économique. Aucun consensus n'a encore été atteint quant à l'efficacité des thérapies potentielles, et les meilleures estimations concernant le moment de la distribution à grande échelle des vaccins se situent vers la fin 2021.

Dans l'intervalle, et dans l'hypothèse d'une sortie progressive du verrouillage social quasi-complet au cours des trois ou quatre prochains mois, les gouvernements du monde entier vont tenter de suivre une ligne de conduite délicate. Comme l'a souligné Tomas Pueyo dans son article Medium très lu "Coronavirus : Le marteau et la danse"Mais la réouverture de l'économie n'apportera pas une croissance linéaire, elle sera plutôt caractérisée par des hauts et des bas pendant un certain temps.

1. Émergence progressive

Pour nous inspirer de Mark Twain, nous pensons que les rumeurs de la mort de l'industrie de la restauration ont été grandement exagérées. Les restaurants, sous diverses formes, existent depuis des siècles, et nous pouvons compter sur la nature grégaire de l'esprit humain pour nous réunir à nouveau pour rompre le pain. La livraison n'est tout simplement pas un substitut à long terme.

Cependant, il faudra du temps pour revenir à une nouvelle normalité.

Bien que l'ordre soit difficile à prévoir, on peut s'attendre à un retour en arrière progressif des industries et des activités, en tenant compte à la fois de leur importance sociale et économique et de leur propension à propager l'infection.

Nous anticipons par ordre chronologique :

i. La construction, le commerce et d'autres industries essentielles au fonctionnement des sociétés commencent à rouvrir en juin.

ii. Petits rassemblements autorisés en juin ou juillet

iii. Les restaurants rouvrent de manière contrôlée et limitée en juillet ou en août.

iv. Les entreprises de cols blancs commencent à reprendre une partie des employés licenciés en juillet ou en août.

v. La vente au détail revient lentement au cours du second semestre de 2020

vi. Réouverture des écoles en septembre

vii. Les clubs, les sports, les loisirs et les autres activités à forte densité commencent à rouvrir en 2021.

viii. Les voyages internationaux commencent à reprendre à la mi-2021.

Les établissements de restauration, comme de nombreuses autres petites entreprises, devront fonctionner dans un monde où les consommateurs ne retrouveront que lentement la confiance dans la sécurité de leurs établissements. Les entreprises seront probablement réglementées pour réduire les niveaux de densité de la clientèle, si la demande des consommateurs ne le fait pas naturellement. Chaque entreprise devra réévaluer sa viabilité financière en fonction de la baisse des recettes courantes et adapter sa structure de coûts en conséquence.

2. Consommation déprimée

Le fait que les effets économiques et sociaux persistants continueront à déprimer l'activité commerciale même après la réouverture constitue un défi supplémentaire pour les petites entreprises de la plupart des secteurs économiques.

Les dépenses de consommation devraient rester modérées pendant un certain temps. Selon une récente enquête de McKinsey, 44 % des consommateurs américains ont déclaré qu'ils retardaient leurs achats discrétionnaires en raison des perspectives économiques incertaines. Quel que soit le sommet atteint par le taux de chômage, il est probable qu'il se maintiendra à des niveaux élevés longtemps après la fin de la pandémie. Pour de nombreux travailleurs canadiens, les entreprises qui les employaient n'existeront plus. Les entreprises qui survivront hésiteront probablement à reconstituer leur personnel immédiatement, car elles seront à court de liquidités et de confiance économique, et craindront les futures mesures de distanciation sociale.

De nombreux consommateurs, même si leur emploi revient, auront plusieurs mois de loyers et d'hypothèques en retard à rattraper. Il est juste de supposer que les dépenses discrétionnaires continueront d'être considérablement réduites, les consommateurs à court d'argent donnant la priorité aux achats essentiels. Les entreprises qui vendent des biens et des services discrétionnaires, comme les détaillants haut de gamme, devront faire face à une clientèle dont le pouvoir d'achat est considérablement réduit.

3. Changements comportementaux et structurels

Le commerce de détail, un secteur confronté à une menace existentielle avant COVID-19, sera encore plus entravé par les changements de comportement des consommateurs catalysés par la crise. Selon l'étude McKinsey, 15 % des consommateurs américains ont commencé à se tourner vers le commerce électronique pour leurs achats de base, comme l'épicerie. Si certains consommateurs reviendront peut-être aux achats en magasin une fois la crise passée, pour d'autres, le passage au commerce électronique ne bougera pas, et l'épicerie deviendra une chose du passé.

Certaines entreprises, comme celles fondées sur le commerce électronique ou qui parviennent à établir une forte présence en ligne malgré le blocage du COVID, bénéficieront probablement d'un vent arrière considérable après la crise. Les restaurants ayant une forte distribution de livraisons bénéficieront également d'une société qui, au moins temporairement, continue à préférer manger à la maison.

La prise de conscience collective que nos chaînes d'approvisionnement mondiales sont plus fragiles que nous le pensions va probablement entraîner une vague de diversification des chaînes d'approvisionnement. Cela impliquera le rapatriement de certaines opérations de fabrication, notamment celles de biens critiques. La Banque de développement du Japon, propriété du gouvernement, a déjà annoncé son intention de subventionner les coûts de relocalisation des entreprises qui rapatrient leurs installations de production au pays. La propagation de cette tendance au Canada créera des opportunités considérables pour les petites et moyennes entreprises qui sauront tirer parti d'un nouveau désir d'approvisionnement local.

4. Une charge de responsabilité écrasante

Malgré la création de nouvelles fenêtres d'opportunité, cette crise mutilera beaucoup plus d'entreprises qu'elle n'en créera.

Les petites entreprises qui survivent à la fin de la crise et parviennent à rétablir un modèle de revenus viable devront tout de même faire face aux ravages de la crise sur leurs bilans. De nombreuses petites entreprises sont entrées dans la crise avec des niveaux élevés de dettes garanties et non garanties. L'endettement existant n'est pas pris en compte dans les critères d'admissibilité au Compte d'urgence canadien pour les entreprises, ce qui signifie que de nombreuses petites entreprises ajouteront jusqu'à 40 000 $ à un bilan déjà endetté.

Les entreprises qui ont bénéficié d'un report de loyer devront se rattraper. De nombreuses entreprises auront des retards dans les remises d'impôts à l'Agence du revenu du Canada. Beaucoup d'autres auront des mois de retard auprès de leurs fournisseurs. Lorsque les programmes d'aide gouvernementaux seront épuisés, les petites entreprises devront chercher ailleurs des capitaux pour consolider leur passif et soutenir leur redressement. Si l'on se fie à la crise financière de 2008-2009, les banques se seront fortement retirées du secteur plus risqué des petites entreprises. Le secteur des prêts FinTech, qui est né du vide créé par ce retrait, aura également été malmené par la crise. De nombreux prêteurs alternatifs n'existeront plus, et l'offre de capitaux privés aux petites entreprises sera considérablement réduite.

Face à la perspective décourageante de se sortir d'une telle situation, de nombreuses petites entreprises se demandent si la faillite est la meilleure solution. Beaucoup choisiront de se replier et de redémarrer. Si de nombreux entrepreneurs seront ébranlés par leur expérience de la crise et appréhenderont la perspective d'un nouveau départ, on peut supposer que l'esprit d'entreprise finira par l'emporter et que la majorité des propriétaires de petites entreprises tenteront leur chance plutôt que d'accepter un chèque de paie. On peut également supposer que les grands employeurs n'embaucheront pas en masse. Par conséquent, nous assisterons probablement à une forte hausse de l'activité entrepreneuriale à la fin de 2020 et en 2021.

L'intervention massive du gouvernement devient la nouvelle norme

Cette crise n'est pas le fait des petites entreprises, mais elles font partie de ses victimes. L'intervention continue du gouvernement sera nécessaire maintenant et à l'avenir pour soutenir l'économie des petites entreprises. Sans cela, nous nous inquiétons de ce à quoi ressembleront nos communautés. Les grandes entreprises mondiales comme Walmart, Costco, McDonalds et Starbucks ont des bilans et des chaînes d'approvisionnement résilients. Elles résisteront à cette tempête et continueront à s'enrichir aux dépens des petites entreprises, en colonisant nos coins de rue et nos communautés.

Nous pensons que les actions et le soutien suivants seront nécessaires pour protéger les petites entreprises canadiennes et les communautés qu'elles servent :

Exécution efficace des programmes de soutien : Les petites entreprises auront avant tout besoin d'un accès rapide aux programmes qui ont été annoncés pour les soutenir jusqu'à présent. Cela signifie un déploiement rapide de la subvention salariale d'urgence du gouvernement, et une distribution efficace et rapide du capital de prêt soutenu par le gouvernement par tous les canaux disponibles. La rapidité de la distribution est essentielle. Les petites entreprises auront également besoin de reports de paiement de la part de tous les fournisseurs qui peuvent se permettre de prolonger les délais, et d'une aide au loyer financée par le gouvernement.

Allégement de la dette : Le programme du Compte d'urgence canadien pour les entreprises prévoit une remise de 10 000 $ du principal du prêt si une petite entreprise est en mesure de rembourser la première tranche de 30 000 $ d'ici le 31 décembre 2022. Cette somme sera presque certainement insuffisante. L'obligation de rembourser le capital d'aide gouvernementale accordé aux petites entreprises de transition lors d'une fermeture imposée par le gouvernement ne doit pas faire la différence entre le succès et l'échec d'une petite entreprise. Une fois que les nouveaux prêts accordés dans le cadre du programme auront cessé, le gouvernement pourrait bien annoncer la suppression totale des prêts.

En ce qui concerne la dette privée et les autres obligations accumulées pendant la crise, comme les reports de loyer et les factures des fournisseurs en retard, les petites entreprises auront besoin d'une voie de désendettement. Elles auront besoin d'outils pour consolider leurs dettes et de plans de paiement à long terme, liés à la reprise de leurs ventes, pour sortir progressivement de l'ornière.

Stimulation de la demande : les petites entreprises devront trouver des solutions pour assurer leur viabilité financière dans un monde où les clients sont moins nombreux au départ et dont le pouvoir d'achat est déprimé. Cela impliquera de nouvelles mesures de stimulation gouvernementales pour accélérer la demande. Le gouvernement chinois, par exemple, a émis des coupons numériques pour inciter les consommateurs à refaire des achats. Des solutions du secteur privé devraient également être utilisées, comme des outils au niveau microéconomique pour prolonger les délais de paiement des consommateurs et améliorer la conversion des caisses.

Accès aux ressources pour soutenir la reprise : Une fois la crise immédiate passée, les petites entreprises auront besoin d'accéder à des capitaux pour reconstruire leurs activités - ou en créer de nouvelles. Elles devront reconstituer leurs stocks, réembaucher des employés et investir pour attirer des clients.

Les entreprises qui évitent la faillite, comme celles qui ne le font pas, auront besoin d'outils pour reconstruire leur profil de crédit. Les mesures de crédit elles-mêmes, comme les scores FICO et Beacon, devront être revues, voire reconstruites. Comment pouvons-nous juger de la propension à respecter les obligations de paiement après ces circonstances sans précédent, jamais vues auparavant, sur la base de modèles de crédit stables ?

Les banques, qui ont une aversion pour le risque de crédit aux petites entreprises dans des conditions économiques fortes, et certainement aussi dans des conditions agitées, vont probablement se retirer. Cela signifie que le gouvernement devra être prêt à continuer à fournir des capitaux aux petites entreprises directement, ou à travailler avec des prêteurs du secteur privé non bancaires et numériques comme Driven, qui ont l'expertise et le goût du risque nécessaires pour étendre le crédit à l'économie des petites entreprises.

Les petites entreprises après le COVID

Nous apprenons en temps réel à connaître ce nouveau virus et la maladie qu'il provoque. L'impact économique de nos tentatives pour l'endiguer se précise aussi progressivement.

Alors que la société et le gouvernement agissent rapidement pour contenir la propagation du virus et atténuer les dommages économiques à court terme, nous devons également envisager un avenir au-delà du COVID. Nous devons planifier dès maintenant l'impact à long terme que cette crise aura sur nos petites entreprises, et par conséquent sur nos communautés.

Nous devons développer et mettre en œuvre le soutien, l'aide, les outils et les infrastructures dont nos entrepreneurs locaux auront besoin pour émerger des cendres de cette crise et prospérer à nouveau.

Comment les FinTech peuvent aider

Les entreprises comme Driven auront un rôle crucial à jouer pour soutenir les petites entreprises pendant cette crise et les aider à se reconstruire de l'autre côté.

Nous avons proposé nos services au gouvernement et aux banques pour aider à accélérer le déploiement des capitaux de secours d'urgence. Nous restons convaincus que personne ne peut mettre les fonds de secours entre les mains des propriétaires d'entreprises qui en ont désespérément besoin plus rapidement et plus efficacement que nous.

La prochaine vague de start-ups et d'entreprises transformées qui trouveront des moyens de tirer parti des opportunités émergeant de cette crise auront également besoin de ressources et d'outils pour lancer et développer leurs opérations. Elles s'appuieront également sur des plateformes FinTech avant-gardistes qui leur fourniront la puissance de feu dont elles ont besoin.

Les petites entreprises de demain devront faire face à un monde différent, avec des paradigmes économiques et comportementaux différents de ceux des petites entreprises d'hier. Elles devront agir rapidement pour s'adapter et se capitaliser, et elles auront besoin de partenaires financiers capables de les suivre. Les méthodes traditionnelles de souscription et de prêt ne fonctionneront pas. La croissance continue de l'industrie FinTech accompagnera inévitablement cette évolution du paysage.


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